Temps dans les clauses subordonnées Des exercices en langue allemande

L’apprentissage des temps dans les clauses subordonnées est une étape cruciale pour maîtriser la grammaire française. Les clauses subordonnées, qui sont des parties de phrases dépendantes d’une clause principale, peuvent parfois sembler complexes en raison de l’utilisation variée des temps verbaux. Cet article a pour but de clarifier l’usage des temps dans les clauses subordonnées pour aider les apprenants de français à mieux comprendre et à appliquer ces règles dans leur discours quotidien.

Les types de clauses subordonnées

Pour bien comprendre l’utilisation des temps dans les clauses subordonnées, il est essentiel de distinguer les différents types de clauses subordonnées. On peut généralement les classer en trois catégories principales : les subordonnées relatives, les subordonnées conjonctives et les subordonnées interrogatives indirectes.

Les subordonnées relatives

Les subordonnées relatives sont introduites par des pronoms relatifs tels que “qui”, “que”, “dont”, “où”, etc. Elles apportent des informations supplémentaires sur un nom ou un pronom dans la clause principale. Par exemple :

– La maison que j’ai achetée est grande.
– Le professeur qui enseigne le français est très compétent.

Les subordonnées conjonctives

Les subordonnées conjonctives sont introduites par des conjonctions de subordination comme “que”, “quand”, “si”, “lorsque”, etc. Elles dépendent d’un verbe, d’un adjectif ou d’un nom dans la clause principale et remplissent diverses fonctions (temps, cause, but, condition, etc.). Par exemple :

– Je pense que tu as raison.
Quand il arrivera, nous partirons.

Les subordonnées interrogatives indirectes

Les subordonnées interrogatives indirectes sont utilisées pour rapporter une question indirecte. Elles sont introduites par des mots interrogatifs tels que “si”, “pourquoi”, “comment”, “quand”, etc. Par exemple :

– Il se demande si elle viendra.
– Je veux savoir quand il partira.

Les règles générales d’accord des temps

L’accord des temps dans les clauses subordonnées dépend largement du temps utilisé dans la clause principale. Voici quelques règles générales à suivre :

Quand la clause principale est au présent

1. **Présent** : La subordonnée peut être au présent, au passé composé ou au futur.
– Je crois qu‘il vient.
– Je crois qu‘il est venu.
– Je crois qu‘il viendra.

2. **Futur** : La subordonnée peut être au présent ou au futur.
– Je pense qu‘il partira demain.
– Je pense qu‘il part bientôt.

Quand la clause principale est au passé

1. **Imparfait** : La subordonnée sera souvent à l’imparfait ou au plus-que-parfait.
– Il croyait qu‘elle venait.
– Il croyait qu‘elle était venue.

2. **Passé composé** : La subordonnée peut être au passé composé, à l’imparfait ou au plus-que-parfait.
– J’ai pensé qu‘il était parti.
– J’ai pensé qu‘il partait.

3. **Plus-que-parfait** : La subordonnée sera généralement au plus-que-parfait.
– Il avait cru qu‘elle était partie.

Les subordonnées de temps

Les subordonnées de temps indiquent quand une action se déroule par rapport à une autre. Elles sont souvent introduites par des conjonctions telles que “quand”, “lorsque”, “dès que”, “après que”, etc. Voici comment les temps s’accordent dans ces subordonnées.

Quand la clause principale est au présent

1. **Présent** : La subordonnée est généralement au présent ou au futur.
– Je pars quand il arrive.
– Je partirai quand il arrivera.

2. **Futur** : La subordonnée peut être au présent ou au futur.
– Nous commencerons dès que tu seras prêt.
– Nous commencerons dès que tu es prêt.

Quand la clause principale est au passé

1. **Imparfait** : La subordonnée sera souvent à l’imparfait ou au plus-que-parfait.
– Il dormait quand je suis entré.
– Il dormait quand je étais entré.

2. **Passé composé** : La subordonnée peut être au passé composé, à l’imparfait ou au plus-que-parfait.
– J’ai mangé quand il est arrivé.
– J’ai mangé quand il arrivait.

Les subordonnées de cause

Les subordonnées de cause expliquent la raison d’une action et sont introduites par des conjonctions telles que “parce que”, “puisque”, “comme”, etc. Les temps dans ces subordonnées suivent généralement les mêmes règles que celles des subordonnées de temps.

Quand la clause principale est au présent

1. **Présent** : La subordonnée est généralement au présent.
– Il étudie parce qu‘il veut réussir.

2. **Futur** : La subordonnée peut être au présent.
– Il réussira parce qu‘il travaille dur.

Quand la clause principale est au passé

1. **Imparfait** : La subordonnée sera souvent à l’imparfait ou au plus-que-parfait.
– Il étudiait parce qu‘il voulait réussir.
– Il étudiait parce qu‘il avait voulu réussir.

2. **Passé composé** : La subordonnée peut être au passé composé, à l’imparfait ou au plus-que-parfait.
– Il a réussi parce qu‘il avait travaillé dur.
– Il a réussi parce qu‘il travaillait dur.

Les subordonnées de but

Les subordonnées de but expriment l’objectif d’une action et sont souvent introduites par “pour que”, “afin que”, etc. Elles nécessitent l’utilisation du subjonctif.

Quand la clause principale est au présent

1. **Présent** : La subordonnée est généralement au subjonctif présent.
– Il étudie pour que ses parents soient fiers de lui.

2. **Futur** : La subordonnée est au subjonctif présent.
– Il étudiera pour que ses parents soient fiers de lui.

Quand la clause principale est au passé

1. **Imparfait** : La subordonnée est au subjonctif imparfait.
– Il étudiait pour que ses parents fussent fiers de lui.

2. **Passé composé** : La subordonnée est au subjonctif passé.
– Il a étudié pour que ses parents aient été fiers de lui.

Les subordonnées de condition

Les subordonnées de condition expriment une condition nécessaire pour que l’action de la clause principale se réalise. Elles sont souvent introduites par “si”, “à condition que”, etc.

Quand la clause principale est au présent

1. **Présent** : La subordonnée est au présent.
– Si tu viens, je partirai avec toi.

2. **Futur** : La subordonnée est au présent.
– Si tu viens demain, nous partirons ensemble.

Quand la clause principale est au passé

1. **Imparfait** : La subordonnée est à l’imparfait.
– Si tu venais, nous partirions ensemble.

2. **Plus-que-parfait** : La subordonnée est au plus-que-parfait.
– Si tu avais venu, nous serions partis ensemble.

Les subordonnées de concession

Les subordonnées de concession expriment une opposition ou une restriction par rapport à l’action de la clause principale. Elles sont souvent introduites par “bien que”, “quoique”, “même si”, etc.

Quand la clause principale est au présent

1. **Présent** : La subordonnée est au subjonctif présent.
– Il réussit, bien qu‘il soit fatigué.

2. **Futur** : La subordonnée est au subjonctif présent.
– Il réussira, bien qu‘il soit fatigué.

Quand la clause principale est au passé

1. **Imparfait** : La subordonnée est au subjonctif imparfait.
– Il réussissait, bien qu‘il fût fatigué.

2. **Passé composé** : La subordonnée est au subjonctif passé.
– Il a réussi, bien qu‘il ait été fatigué.

Conclusion

La maîtrise des temps dans les clauses subordonnées est essentielle pour une communication fluide et précise en français. En comprenant les règles d’accord des temps et en pratiquant régulièrement, les apprenants peuvent améliorer considérablement leur compétence grammaticale. Il est également utile de lire et d’écouter du français authentique pour voir comment ces règles sont appliquées dans des contextes réels. N’oubliez pas que la pratique est la clé du succès dans l’apprentissage des langues. Bonne chance et bon apprentissage !

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